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 GIANARRIGO RONA,

 

OCTUBRE 2009 por Jean-Paul Meyer

 

 

Gianarrigo Rona

 

Merci de bien vouloir nous accorder quelques minutes volées à un agenda particulièrement chargé. Pouvez—vous nous dire qui vous êtes dans la vie ?


J’ai, hélas, déjà 68 ans, avocat de métier, et assuré pendant plusieurs années la présidence du barreau. J’ai été marié deux
fois j’ai un fils et une fille de mon premier mariage. J’ai joué au basket ball de 23 à 27 ans au niveau de la première division italienne. C’est alors, à 26 ans que j’ai commencé à m’intéresser au bridge.

 

Venons—en, si vous le voulez bien, à vos différentes fonctions dirigeantes au bridge.


J’ai été, au début des années 70, président de club, puis nommé en 1976 membre du comité d’appel italien, je suis rentré en 1978 au bureau exécutif de la fédération italienne pour en devenir président en 1986 jusqu’à cette année. Je suis rentré au bureau de la Fédération européenne en 1995, puis nommé trésorier en1997 avant d’être président en 1999.


Je céderai mon poste en juin prochain puisque je viens d’être élu Président de la Fédération mondiale après la démission de
mon ami José Damiani.


On ne peut imaginer un parcours plus complet, ce championnat est donc l’avant dernier dont vous avez la responsabilité. Quel est celui dont vous gardez le meilleur souvenir ?


Question difficile mais sans doute le championnat par équipes de Tenerife. Je suis naturellement fier d’avoir lancé tous les deux ans le championnat d’Europe open en 2003 à Menton, malheureusement dont le souvenir est lié à la canicule, mais qui avait réuni une participation record de 500 paires en open et mixte.


Vous allez succéder l’an prochain à Philadelphie à José Damiani. Devons—nous nous attendre à de grands changements ?


Tout au plus une évolution, José et moi partageons les mêmes valeurs et les mêmes objectifs, nous nous sommes découverts en 1979 à Lausanne et avons toujours oeuvré dans la même sens depuis, nous pensons que le développement passe par des actions en direction de la jeunesse et l’introduction dans les écoles est difficile mais indispensable.


Je souhaite également que le règlement soit respecté sans discussion comme dans les autres sports, les arbitres doivent être souverains, les interdictions des téléphones et de la fumée ne sont pas contestables. Les arbitres, comme dans tout autre sport, sont là pour être obéis sans discussion.

 

Parlez—nous de votre vie personnelle, du temps que vous consacrez à l’administration du bridge, si cela est bien accepté par votre épouse et quels sont vos loisirs ?


Quand j’ai épousé Cippi, elle savait que le bridge représentait une préoccupation 24 heures par jour pour moi, ainsi étaitelle prête à l’accepter.


Mes auteurs préférés sont Hemingway, Borgès et Mario Vargas. J’aimerais pouvoir pratiquer le motonautisme.

 

Merci, et concernant l’avenir ?


Quoiqu’il arrive je ne ferai pas plus de deux mandats (huit ans) si on souhaite me garder jusqu’à là !